Beaucoup de Colombiens ont souvent dû patienter un temps anormalement long pour voter lors du 1er tour des élections présidentielles.
Je conçois que les longues files d'attente constatées dans certains bureaux de vote aient pu susciter des réactions de mécontentement, mais l'idée que les machines à voter ( déjà utilisées avec succès lors du référendum de mai 2005 ), soient seules à l'origine des problèmes évoqués m'étonne.
En effet, les chiffres le prouvent, ce premier tour de l'élection présidentielle a suscité une remarquable mobilisation de la part de nos concitoyens, soucieux notamment d'éviter le renouvellement du séisme de 2002.
C'est ainsi qu'à Colombes, 10 540 votants supplémentaires par rapport aux présidentielles de 2002 se sont déplacés pour accomplir leur devoir civique dans nos 37 bureaux de vote, illustrant ainsi la bonne vigueur de notre processus démocratique.
Cette forte mobilisation explique les files d'attente, également observées dans d'autres communes, y compris celles restées fidèles aux urnes traditionnelles.
J'ai souhaité que les opérations de vote du second tour, le 6 mai prochain,se déroulent dans des conditions optimales d'efficacité et de légitime sérénité.
C'est ainsi qu'en accord avec le Préfet des Hauts-de-Seine, un certain nombre de dispositions ont été prises afin de rendre les opérations de vote plus fluides et que le processus électoral se déroule de façon parfaitement normalisée.
- dans chacun des 14 bureaux de vote ayant plus de 1 200 inscrits, une deuxième machine à voter sera installée, avec dédoublement des listes d'émargement,
- les conditions d'accueil seront par ailleurs améliorées dans les bureaux de vote.
L'expérience du 1er tour nous a en effet permis de procéder aux ajustements nécessaires.
Je remercie tous les électeurs du 1er tour de la patience qu'ils ont su manifester le 22 avril dernier.
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le Conseil constitutionnel recommande aux communes ayant rencontré des difficultés de revenir au vote manuel, et à Colombes on envisage de doubler le nombre de machines ? soit d'aller dans le sens inverse des préconisations du Conseil Constitutionnel ?
Bel exemple d'incompréhension entre élus et citoyens.
CD
Rédigé par : Claudine Deslandres | 28 avril 2007 à 16:18